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Crise des semi-conducteurs, faut-il s’attendre à une pénurie de véhicules ?

On estime à 10 millions de véhicules le déficit mondial de production de la filière automobile en 2021. En cause, la pénurie de semi-conducteurs provoquée par la pandémie de covid-19. Selon les experts, les perturbations devraient se prolonger au moins jusqu’en 2022, si bien que les délais de livraison des véhicules neufs continuent à s’allonger. Dans ce contexte tendu, la location offre une solution aux problématiques de mobilité des particuliers et des entreprises.

Une pénurie mondiale de semi-conducteurs

Comme bien d’autres secteurs, l’industrie automobile est dépendante des semi-conducteurs. Ces matériaux, utilisés dans les circuits intégrés ou les puces électroniques, sont essentiels pour de nombreux systèmes d’un véhicule : groupe motopropulseur, airbag, régulateur de vitesse, batteries, capteurs, etc. Or, depuis le deuxième trimestre 2020, d’importantes variations de la demande dues à la pandémie de Covid-19 et l’utilisation accrue de semi-conducteurs dans les véhicules avancés ont conduit à une pénurie mondiale de ces composants. En effet, dans un premier temps, les constructeurs automobiles ont réduit leurs achats de puces alors que le virus se propageait dans le monde entier. Les fabricants de puces ont, pour leur part, constaté une hausse de la demande de semi-conducteurs utilisés, notamment, dans les soins de santé à distance, le travail à domicile et l’apprentissage virtuel. Dans les mois qui ont suivi, la demande de semi-conducteurs automobiles s’est redressée beaucoup plus rapidement qu’attendu. Les pays, comme Taïwan, la Malaisie, le Vietnam ou les Philippines, qui concentrent une bonne partie de la chaîne de production ne peuvent pas répondre au rebond de la demande, d’autant qu’ils ont parfois subi des confinements sévères à l’automne. La désorganisation de la chaîne logistique mondiale et la politique de stockage de la Chine aggravent encore les goulets d’étranglement. Par ailleurs, les fabricants de semi-conducteurs restent réticents à investir à plus long terme, craignant de se retrouver en surcapacités face à des demandes qui leur paraissent pléthoriques par rapport à la production automobile anticipée dans les années à venir. Pour les spécialistes, la sortie de crise devrait s’esquisser au mieux second semestre 2022. Mais la situation pourrait rester tendue jusqu’en 2023, a fortiori si le variant Omicron vient perturber un peu plus les chaînes de production.

Une production de véhicules qui tourne au ralenti

Ces problèmes d’approvisionnement ont entraîné des répercussions sur l’activité des constructeurs, contraints de mettre temporairement à l’arrêt certaine de leurs usines. Toyota a réduit sa production de 40 % en septembre 2021. La pénurie de composants électroniques a empêché Renault de construire 500 000 véhicules en 2021, soit le double de ce que la marque au losange avait initialement anticipé. De Mulhouse à Detroit en passant par Shanghai, la pénurie de semi-conducteurs fait tourner les usines au ralenti. Sur l’ensemble de l’année 2021, elle a provoqué un déficit de production que le cabinet IHS Markit, spécialiste du secteur, évalue à 10, 6 millions de véhicules. Conséquence, les délais entre la commande d'une voiture et sa réception en concession ne cessent de s'allonger. Il faut désormais patienter plusieurs mois pour se faire livrer une Clio, une 208 et bien d’autres modèles, véhicules utilitaires inclus.

La location, une solution d’attente sans engagement

Dans ce contexte, la location constitue une solution confortable et sans engagement, pour les particuliers et les entreprises, dans l’attente de la livraison de leur(s) véhicule(s).

La location permet :

  • De disposer d’une voiture quand on en a besoin, sans en supporter les charges. 
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  • De bénéficier de plus de confort et de sécurité en roulant dans des véhicules récents et bien entretenus.
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